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Samedi 12 Juillet : 

La paix, une notion complexe et de nombreux freins

Ce matin : Le plaisir de voir tout le monde arriver 


Enregistrement

La panoplie du congressiste : Serviette, couverts, livret et "pax" (monnaie locale du congrès)

Compagnons-cycliste en route vers le congrès

Les compagnons relisent le temps d'accueil : 

De manière personnelle,  c’est le premier congrès auquel j’arrive seule sans être au service dans une équipe depuis longtemps… donne-moi Seigner d’accueillir tout ce qui va m’être offert. Cela m’invite à poser un regard d’attention sur les personnes seules

Pour la communauté, la joie : Joie de ce monsieur âgé rencontré dans le tramway: « cela va être super, cela va être vraiment super ». Joie des retrouvailles et embrassades autour  et dans le parc des expositions. Joie des T-shirts multicolores de la chorale et des tissus qui se mêlent. Joie de voir la fidélité de compagnons très âgés qui continuent à venir…et qui me disent : c’est ce qui nous fait tenir !

Et j’ai reçu avec bonheur la demande de grâce : « seigneur, que ton esprit nous conduise les uns et les autres sur des chemins nouveaux »

Goût des bredele avec le café, l’Alsace nous accueille !

Christine Beaude

14h00 : Ouverture du congrès - Prière accueillante

Odilele et Jeannele

A chaque région, sa couleur : ici, les Iles, Ile de la Réunion et Ile de France

Rose : Région Nord-Est

Les régions ont été tissées dans le décors

... ou avec Dieu

Chacun a reçu un temps de dialogue avec son voisin 

L'ouverture du congrès a été suivie par un temps de célébration :

Nous nous sommes accueillis les unes les autres par région et ensuite dans un dialogue avec nos voisins. 

Nous sommes ensuite entrés en dialogue avec Dieu dans un échange de cris de détresse de l'homme : "n'ont-ils pas compris, ces gens qui font le mal?", "Quand sont ruinées les fondations, que peut faire le juste?", "Maître, nous sommes perdus, cela ne te fais rien ?"... et de réponses de Dieu parfois sous forme de question : "Où es-tu, donc ?", "Qui enverrais-je ? qui sera notre messager ?", " Si tu savais le don de Dieu et qui es celui qui te dis : donnes-moi à boire"... 

La prière s'est terminé par la demande de grâce du congrès : 

"Seigneur, que par ton Esprit, nous nous laissions déplacer, interpeller, relever. Ouvre nos oreilles à ce qui se murmure, nos yeux à ce qui ne se voit pas encore, notre coeur à l'inattendu. Apprends aussi à la CVX, partout dans le monde, à se laisser conduire sur des chemins nouveaux."

Les compagnons relisent la prière accueillante : 

"Vers toi je crie et tu ne reponds pas " , "Quels sont mes lieux de tension,  mes questions quand je regarde notre monde?"

Voilà quelques éléments pour lancer notre congrès sur des bonnes bases.

Anonyme

Demande de grâce du congrès

Table-ronde plénière : ​​

Quels sont les obstacles à la paix et les chemins pour la faire avancer ?

Vue d'ensemble

Les intervenants

Les risques de violence dans le monde



Dessins de Piet

Table ronde en séance plénière

Intervenants : 

Cécile DUBERNET : Directrice DU Intervention civile de paix de l’institut catholique de Paris, pôle éthique et identités, Membre du bureau de Justice et Paix France, Membre du Comité de pilotage de l’Institut pour la paix.

Bernard PHILIPPE : Diplomate et membre du Service européen d’action extérieure, Bernard Philippe a passé vingt années à travailler sur la résolution du conflit israélo-palestinien, il a tiré sa révérence en 2015 pour partir à la retraite. Mais la flamme qui l’anime est intacte. 

Le Frère Olivier POQUILLON est juriste spécialisé en droit international public et auditeur de l’IHEDN. Expert du Saint-Siège auprès du Conseil de l’Europe, il sert de 2008 à 2013, comme Délégué permanent de l’Ordre dominicain auprès de l’Organisation des Nations Unies. Après avoir été prieur du couvent de Strasbourg et aumônier de l’ENA, il est nommé en 2016 Secrétaire général de la Commission des Épiscopats de l’Union Européenne. Il exerce en parallèle divers ministère pastoraux, notamment auprès du diocèse aux armées, des Scouts et Guides de France, de Caritas ou du diocèse de Strasbourg 

Anne COLIN-LEBEDEV :  est sociologue et politologue française d'origine russe, maître de conférences en science politique à l'université Paris-Nanterre. Elle est spécialiste des sociétés post-soviétique.

Piet vit à Strasbourg, où il cumule les casquettes de journaliste et de dessinateur de presse. Il a collaboré pendant plusieurs années pour le site d’information local Rue89 Strasbourg,  et les journaux satiriques Zélium et Mazette. Aujourd’hui, il propose ses dessins pour Le Monde et France 24 dans le cadre des partenariats avec Cartooning for Peace, anime des ateliers en milieu scolaire et carcéral, et travaille sur des projets de bande dessinée et d’animation

Table ronde animée par Claire LESECRETAIN, Membre de la CVX, rédactrice en chef de la revue Vie Chrétienne



La table ronde ne peut pas être partagée. veuillez nous en excuser

Pour aller plus loin :

Les ramifications de la non-résolution du conflit israélo-palestinien

Le graphique ci-dessous présente les principales conséquences régionales et internationales de la non-résolution du conflit israélo-palestinien, représentées sous forme de roue. Chaque rayon illustre un impact majeur sur les dynamiques géopolitiques, institutionnelles, et sociétales mondiales.

Ramifications de la non-résolution du conflit israélo-palestinien

Les compagnons relisent la table ronde : 

Témoin 1 : Comment être artisans de paix ?

1- Définir les conflits, la guerre est aux frontières et nous implique 🡺 Dimension globale

  • "La paix est un combat" St Thomas d'Aquin, à nous de l'investir 
  • "Suis-je le gardien de mon frère ?" 🡪 Autres moyens pour faire la paix !

Faire avancer la paix pour tous

2- Ramifications du conflit israélo-palestinien. Obstacles aux dynamiques de Paix : disfonctionnement de l'ONU (blocage du conseil par certains pays) et disfonctionnement droit international 

  • La guerre est opposée à un choix humain ! Responsabilités d'hommes !
  • Les budgets de l’humanitaire (10 milliards/an) sont très différents et  très inférieurs aux budgets militaires
  • Place de l'Europe ? elle se tait depuis 2023 ! 
  • Penser la violence et la sainteté en partant de Jérusalem qui est un lieu de convergence de paix. Il y a une unanimité de l'Europe/Jérusalem comme espace vivable (vivre ensemble)

3- Parallèle avec le nuage de Tchernobyl arrêté par le Rhin !!!

  • Pas d’analyse de nos erreurs
  • Savons-nous ce que nous voulons en Europe ?
  • Si nous ne faisons rien, c’est le meilleur moyen de perdre
  • S’informer, se parler, se pardonner, s’engager…
  • Ne baissons pas les bras !

Témoin 2 : 

D’abord une joie étonnée, un sentiment de reconnaissance devant la qualité et la diversité des participants de la table ronde, et l’accessibilité des échanges, des paroles qui se croisent et se complètent dans une recherche de sens. En même temps les propos sont ‘lourds’, la réalité du monde avec ses conflits, violences, ‘forte intensité’ comme cela a été dit m’ont touché avec ‘forte intensité’ et presque l’envie de ne pas vouloir en entendre plus. Les applaudissements pour certaines paroles m’ont soutenues : nous avons à écouter même si c’est dur et avancer ensemble. Je retiens quelques interpellations pour moi, pour nous : Les guerres sont le résultat de choix humains et donc important de prendre en compte nos responsabilités. La paix est un combat, ne rien faire c’est laisser la guerre prendre toute la place. Choisir le bon combat, préciser ce que ‘l’on veut’, nos objectifs communs entre pays démocratiques… Les 5% de dépenses demandées seront à ‘bien’ dépenser en suivant nos valeurs (protéger les populations cela concerne aussi la santé, l’éducation, la qualité de l’air, de l’eau… cela rejoint l’écologie intégrale. De quels ‘armements’ avons-nous besoin ?) La paix à laquelle nous aspirons demande des efforts ! Entendre et prendre en compte les populations, les pays qui ont vécus des conflits pour s’inspirer de leur résilience, de leurs ‘efforts’. Et pour certains pays ‘amis’ ne pas rester dans la flatterie, un rapport mimétique mais instaurer des relations fraternelles en vérité.

Anne Cardon

Témoin 3

J'ai été frappé par cet homme de 75 ans Bernard Philippe, frappé par son énergie pour avoir travaillé toute sa vie, encore aujourd’hui sans se lasser sur ces conflits notamment en Moyen-Orient qui n’en finissent pas ? J’étais admiratif. D’où lui vient cette énergie ? J’ai peut-être trouvé : Cet homme est né dans une région – la Lorraine- marqué par les durs conflits de la dernière guerre, qui ont été dépassés par la volonté des anciens belligérants.

J’ai des terrains de divisions, passés ou présents, dépassés ou pas. C’est un appel à revisiter sans cesse notre histoire, et un appel sans cesse renouvelé à ne pas baisser les bras dans nos divisions, y compris dans notre propre communauté locale où des tensions ont eu lieu.

J’ai aussi entendu que pour avancer dans la rencontre, pour trouver des amorces de solutions dans ces conflits, il importe de déterminer notre objectif. Ca m’a fait penser à une interrogation : Quel est notre désir ? Le « Ce que je veux et ce que désire » des Exercices, au début de toute prière ignatienne.

Régis Teisseire

Témoin 4

Table ronde : analyses sans concession qui rappellent à chacun en démocratie, ses responsabilités pour le maintien de la paix. " la vie est un combat " "Pas de naïveté. "Qu'as tu fait de ton frère ?", cette question nous concerne

Anonyme

Communauté de congrès

Vue d'ensemble

temps de partages




Repas


Veillée méditative : 

Ensemble Muqarnas et Sparkle Family

Sparkle Family

Sparkle Family

L'ensemble Muqarnas

La veillée méditative 

nous a fait rencontrer deux groupes de musiciens très différents oeuvrant au sein du festival "sacées journées" : L'ensemble Muqarnas et le groupe de gospel Sparkle Family

Pour aller plus loin : 

Muqarnas : https://www.chanterlabeautedumonde.org/concerts-muqarnas

Retrouvez Sparkle family sur les réseaux sociaux

Les compagnons relisent la veillée méditative : 

Témoin 1 : Muqarnas et Sparkle family

J’ai entendu des voix nues, a capella, qui se portaient par le regard, par l’écoute ; des voix qui se portaient entre elles tout en s’enracinant dans des traditions spirituelles différentes. J’ai ressenti une unité à la fois forte et fragile, née de décisions d’hommes et de femmes courageux, grâce à l’art de la musique.  Ces femmes et ces hommes étaient traversés par un courant de vie et de lumière qui s’est communiqué aux auditeurs que nous étions. D’ailleurs, lorsque certaines mélodies se répétaient, ça chantait aussi tout près de moi : ma voisine, d’autres aussi peut-être, et moi-même ! nous étions comme saisis par ces mélopées ou rythmes de danses. A la fin de ce moment musical, le rappel chanté “Aalleeluu-i-a” est venu du fond de la salle du parc des expositions comme une douce marée montante ; j’ai ressenti une communion priante pleine de gratitude. C’étaient les Muqarnas.

Avec The sparkle family, une autre énergie s’est déployée, vivante, rythmique, vibrante, sur des gospels plus familiers, mais chantés de façon renouvelée et dynamique. Une transition entre les deux moments musicaux a pu manquer à certains dans la salle, qui seraient bien restés dans l’univers musical précédent. Mais d’autres ont saisi sans hésiter l’invitation à bouger, à danser sur l’air de O when the saints : farandole ou - plus surprenant – petit train sont sortis des rangées de chaises. J’ai senti que les chanteurs percussionnistes de la Sparkle family vibraient tous d’un même désir de donner, d’offrir leur chant  à pleine voix, à plein corps dansant, à nous qui les écoutions.

Agnès Mélis

Témoin 2 : le temps de la veillée méditative . 

Dans la 1ere partie, j’ai été touchée par une invitation à l’écoute de vibrations nouvelles , se diffusant de part en part,  par la présence essentielle du souffle , modulant les voix , vers un ensemble harmonieux et mouvant, faisant entrer dans un échange du don reçu et redonné.

Ce mouvement a permis à l’assemblée de se laisser entrainer dans cet échange avec la reprise finale de l’Alleluia .

Dans la 2eme partie, je me suis sentie portée et invitée à entrer dans la joie. Il m’est venu le passage dans  Matthieu ch.18, v13 - Je me suis dit que le Seigneur  se réjouit de  notre conversion. 

Touchée aussi par le salut final des 2 groupes entrelacés - ce tissage venu spontanément.

Pour la communauté , pour grandir comme artisan de Paix : 

- Appel à l’écoute fine de ce souffle qui nous habite, pour créer une harmonie à partir des différences et dons de chacun. Et oser croire qu’ainsi, un mouvement se propage , et s’étend de proche en proche…

- Entrer dans un mouvement de conversion, comme  source de joie pour le Seigneur.

Annick Lallier. 

Témoin 3

De ce soir, me restent aux oreilles d’abord quatre voix naissant de quatre corps habillés de blanc. Les langues (slavon, arabe, hébreu) me sont étrangères, les sons, les tons qui se répondent, se reprennent, se portent, m’éveillent : je ressens plus que je ne comprends, et comme beaucoup, peu à peu naissent le désir et la capacité de joindre mon alléluia à leurs voix qui chantent. Puis la scène change, six voix habillées de nuit d’or, des voix saccadées, puissantes, des visages agrandis sur les écrans géants. Plus que l’oreille, c’est mon corps qui est happé, je me lève, je danse et chante avec eux.

L’invitation à faire dialoguer mon corps et mon esprit, admettre que ma prière tout comme mes liens aux autres passent par le corps, peuvent être forts par le corps et les sens seuls, sans mots, sans arguments. La paix se nourrira de ma, de notre capacité à nous relier les uns aux autres autrement. Que nos gestes, nos voix, nos regards comptent autant et parfois plus que notre intellect et ses dons d’analyse et de création mais aussi ses défauts de domination et d’orgueil. 

Christophe GROS

Témoin 4

Apres les voix envoûtantes des Muqarnas, l’entrain  de The Sparckle Family a fait danser la salle !  Une soirée aussi méditative que dynamisante.

Dans la dynamique du festival Sacrées journées,  Muquarnas, une formation de chrétiens, juifs et musulmans chante Dieu ensemble

Anonyme